Tislelizumab
Le tislelizumab (BGB-A317) est un anticorps monoclonal humain IgG4 anti-PD-1 spécialement conçu pour minimiser la liaison à FcγR sur les macrophages. Dans les études précliniques, il a été démontré que la liaison à FcγR sur les macrophages compromettait l’activité antitumorale des anticorps PD-1 par l’activation de la destruction des cellules T effectrices par les macrophages dépendants des anticorps. Le tislelizumab est le premier médicament candidat issu du programme d’immuno-oncologie biologique de BeiGene, et nous croyons qu’il pourrait servir d’élément clé de notre plateforme d’associations immuno-oncologiques. Le tislelizumab est développé sous forme de monothérapie et en association pour le traitement d’un large éventail de cancers à tumeurs solides et de cancers hématologiques.
Mécanisme d’action
Le tislelizumab a été conçu pour se lier à la PD-1, un récepteur de surface cellulaire qui joue un rôle important permettant aux cellules tumorales d’échapper au système immunitaire. De nombreux types de cellules cancéreuses ont détourné le système d’expression de la PD‑L1 qui existe normalement dans les cellules saines. En exprimant la PD‑L1, les cellules cancéreuses peuvent interagir avec la PD‑1 exprimant les lymphocytes T cytotoxiques, ou CTL, et se protéger de la destruction par ces CTL. Le tislelizumab peut potentiellement rétablir la capacité des CTL à détruire les cellules cancéreuses en se liant à la PD‑1, sans activer le récepteur, empêchant ainsi la PD‑L1 d’engager la PD‑1.
Essais cliniques sur le tislelizumab
Le tislelizumab fait l’objet d’essais cliniques pivots de phase 3 et de phase 2 sur des tumeurs solides et des cancers hématologiques, dont un essai clinique essentiel de phase 2 sur le lymphome hodgkinien classique (LHc) récidivant ou réfractaire (R/R). Il est également étudié dans le cadre d’essais de phase 3 à l’échelle mondiale sur un certain nombre de tumeurs malignes, y compris dans le cancer du poumon non à petites cellules, le carcinome hépatocellulaire et le carcinome épidermoïde de l’œsophage, et dans le cadre de deux essais mondiaux de phase 2 chez des patients atteints de carcinome hépatocellulaire précédemment traité ou de lymphomes à cellules NK/T matures R/R ainsi que d’un autre essai pivot de phase 2, en Chine, sur le cancer urothélial.
Pour obtenir plus de renseignements sur les essais cliniques, visitez le site CLINICALTRIALS.GOV.
Essais sur le tislelizumab en monothérapie
Le tislelizumab, en monothérapie, fait l’objet d’essais cliniques pivots de phase 3 à l’échelle mondiale dans le cas du cancer du poumon non à petites cellules comme traitement de deuxième intention, du carcinome hépatocellulaire (CHC) comme traitement de première intention et du carcinome de l’œsophage comme traitement de deuxième intention. Il est également étudié en monothérapie dans des essais cliniques pivots de phase 2 dans le cas du lymphome hodgkinien classique (LHc) récidivant ou réfractaire (R/R), du carcinome urothélial comme traitement de deuxième intention et du carcinome hépatocellulaire (CHC) comme traitement de deuxième ou de troisième intention. Il fait aussi l’objet d’un essai clinique de phase 2 en monothérapie pour le traitement du lymphome à cellules NK/T R/R.
Associations avec le tislelizumab
En association avec la chimiothérapie
Dans certaines tumeurs solides, comme le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), il a été démontré que les inhibiteurs du point de contrôle immunitaire sont bénéfiques lorsqu’ils sont administrés en association avec des protocoles de chimiothérapie habituels. Nous évaluons le tislelizumab en association avec la chimiothérapie dans le cadre d’essais mondiaux de phase 3 sur les cancers de l’estomac et de l’œsophage comme traitement de première intention, et en Chine, sur le CPNPC aussi comme traitement de première intention.
En association avec le pamiparib
Le pamiparib (BGB-290) est un nouvel inhibiteur à petites molécules expérimental de PARP1 et PARP2. Dans un essai multicentrique de phase 1b, BeiGene évalue le pamiparib en association avec le tislelizumab dans le traitement de diverses tumeurs solides malignes.
En association avec le zanubrutinib
Le zanubrutinib (BGB-3111) est un inhibiteur à petites molécules de la tyrosine kinase de Bruton, ou BTK, en cours d’évaluation dans le cadre d’un vaste programme clinique pivot dans le monde entier et en Chine, sous forme de monothérapie et en association pour le traitement de divers lymphomes. Nous évaluons actuellement aussi le zanubrutinib en association avec le tislelizumab dans le cadre d’un essai ouvert multicentrique de phase 1b.