Transformer les défis en possibilités:
Michael Schoen et « la Course »
Note de la rédaction : Voici le premier récit d’une série portant sur les collègues de BeiGene, sur ce qui les motive et sur la façon dont ils honorent leurs engagements au sein de la société et à l’extérieur.
L’aventure de plusieurs décennies qui réunit cette collecte de fonds pour la recherche sur le cancer et Michael Schoen, dirigeant de BeiGene, à l’occasion de la course Pelotonia de cette fin de semaine a commencé à tout juste 16 kilomètres de la ligne de départ de l’événement, dans la ville natale de Michael, à Westerville, en Ohio.

Michael fera partie des milliers de coureurs qui s’engagent à réaliser des objectifs de collecte de fonds prédéterminés et à parcourir différentes distances pour soutenir The Ohio State University Comprehensive Cancer Center – The James Cancer Hospital and Solove Research Institute à Columbus, dans l’Ohio. Mais il se démarque comme l’un des meilleurs collecteurs de fonds au cours de ses 12 années de participation.
« La Course », comme les organisateurs et les participants l’appellent, est le clou des efforts de collecte de fonds sur toute l’année de l’organisme Pelotonia. Depuis sa création en 2008, Pelotonia a permis de récolter plus de 200 millions de dollars pour la recherche sur le cancer; 100 % des dollars amassés par les participants sont versés au centre. Cette fin de semaine, Michael prévoit parcourir 290 kilomètres sur deux jours, comme il l’a fait par le passé.
« Pelotonia ne pourrait pas exister sans Michael et son engagement acharné en faveur de l’événement et de la lutte contre le cancer », affirme le chef de la direction de l’organisation, Doug Ulman.
L’organisme à but non lucratif Pelotonia et la course ne sont en aucun cas liés à la marque d’équipement sportif Peloton, ayant été établis des années avant la mise sur le marché du vélo d’appartement connecté à Internet en 2014.
Un rêve avorté
La relation de Michael avec la course Pelotonia et « le James » est ancrée de différentes manières dans son enfance passée à Westerville, une banlieue de Columbus d’environ 41 000 habitants. Il raconte que son père, lorsqu’il était enfant, rêvait de devenir journaliste sportif. À la fin des années 1940, il a fréquenté l’université grâce au G.I. pour réaliser son rêve. Cependant, quand le grand-père de Michael fut frappé par le cancer, son père se vit contraint de quitter l’école et d’abandonner son rêve.
« J’avais toujours en tête l’idée que le cancer avait fait avorter ses rêves, et je devais y faire quelque chose », se souvient Michael.
Après avoir obtenu son baccalauréat en gestion du MIT, Michael a fait ses débuts dans le monde des services bancaires d’investissement. Pendant 30 ans, il a travaillé dans les marchés émergents, ayant notamment vécu deux ans au Brésil, et il a fondé une famille avec son épouse, Kathleen.
Une lettre vraiment nulle

En tant que jeune professionnel, le souvenir de la maladie de son grand-père et ses conséquences sur son père l’incitèrent, au début des années 1990, à faire sa première contribution à la recherche sur le cancer. Il a alors fait un don à l’un des centres de recherche sur le cancer les plus importants au monde. La lettre type peu inspirante qu’il reçut en réponse – « la lettre était vraiment nulle », explique-t-il – le motiva à trouver un moyen plus constructif de participer à la lutte contre le cancer.
Quelques années plus tard, l’aventure de Michael prend un autre tournant, là encore en lien avec sa ville natale.
« Le hasard faisant bien les choses, un bon ami du secondaire faisait des travaux de recherche pour le James à l’époque », raconte-t-il. « Il m’a dit : "Tu devrais voir ce qu’on fait." ».
Michael l’a fait. C’est ainsi qu’en 1999, Kathleen et lui établirent le Herman Schoen Memorial Cancer Research Endowment Fund (fonds de dotation commémoratif Herman Schoen pour la recherche sur le cancer) qui soutient la recherche sur le cancer au James. Ils ont créé ce fonds, dit-il, « à la mémoire de mon grand-père et en l’honneur de mon père ».
Du soutien de la société et des collègues
À l’occasion d’un match de football dans l’État de l’Ohio en 2008, il rencontra le Dr Michael Caligiuri, alors directeur général du James. « C’était censé être une rencontre de 10 minutes et nous avons passé toute la première mi-temps à parler », relate Michael.

« Il a décrit sa vision d’un monde sans cancer et ses plans pour une rénovation complète du James ainsi que pour la construction d’un nouveau centre ultramoderne qui rassemblerait la recherche, la formation et le traitement comme jamais auparavant », poursuit-il. « Nous nous sommes bien entendus. »
En 2009, Michael s’est joint au James Foundation Board de l’Ohio State University Comprehensive Cancer Center.
Plus tard cette année-là, alors qu’il travaillait en Suisse, son épouse lui téléphona : la mère de Michael avait reçu un diagnostic de cancer du poumon à petites cellules. Michael retourna rapidement au pays pour voir sa mère, qui mourut quelques jours plus tard.
« J’étais anéanti », se souvient-il. « Je ne m’attendais pas à perdre ma mère à cette étape de ma vie. Mais cela m’a fait prendre conscience que j’aimais vraiment ce que je faisais au James et que c’était réellement à cela que je voulais consacrer plus d’énergie. L’idée que je puisse y parvenir avec Pelotonia et que, maintenant, mon travail quotidien consiste à essayer de vaincre le cancer à BeiGene est une vraie bénédiction. »
Tout juste huit mois après la mort de sa mère, il participa à sa première course Pelotonia. « Ce fut cathartique », explique-t-il. « Et je me suis alors engagé, devant mon père, à participer aux courses Pelotonia jusqu’à ce que nous vainquions le cancer. »

Michael, qui assume les fonctions de chef du personnel auprès de John Oyler, cofondateur, président et chef de la direction de BeiGene, et de vice-président principal des opérations commerciales, est reconnaissant à la société de lui offrir la souplesse de poursuivre ses activités de bienfaisance. « BeiGene et mes collègues me soutiennent de manière incroyable et par tous les moyens possibles », déclare-t-il.
Grâce à ce soutien et à son engagement personnel, Michael sera encore à la ligne de départ de la course Pelotonia, à seulement quelques kilomètres de là où sa propre aventure a commencé.